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    Être proche d'une victime de manipulateur : que faire? 

     

        Beaucoup de livres et d'articles dans les magazines de psychologie parlent des victimes de manipulateurs ou de personnalités dites "perverses narcissiques", mais n'évoquent pas le mal-être ni la souffrance de leurs proches.  Ces derniers auraient pourtant aussi besoin d'avoir des clés pour gérer l'immense impuissance à laquelle ils sont confrontés. Que faire lorsque l'on est face au silence voire à l'hostilité d'une mère ou d'un père, d'une fille, d'un fils, d'une sœur, d'un frère, d'une amie ou d'un ami, etc. ? Cette personne chère que l'on connaît si bien, ou du moins que l'on pensait connaître, et qui montre aujourd'hui un visage tout autre, parfois indifférent, parfois agressif, parfois inexpressif ou défait.

    Une femme en parlant de sa sœur "d'avant" me disait: "Aujourd'hui elle a un masque, elle n'est plus la même, c'est comme si c'était une étrangère". Une mère en parlant de sa fille : "Parfois il me semble qu'elle m'appelle à l'aide, mais de façon détournée. Et dès que j'essaye de faire quelque chose pour elle, elle me rejette aussi sec, je ne sais plus quoi faire". 

              Il y a quelques années seulement, il était plutôt rare d'entendre un patient dire lors de la première séance: " Voilà, je suis victime d'un pervers narcissique". Aujourd'hui le terme est rentré dans le langage courant, si bien que des pervers on en croise un peu partout et même un peu trop. Certes les gens sont de plus en plus informés sur les questions de harcèlement ou de manipulation mais de là à définir un type de personnalité il y a une marge et souvent des abus.

    Je ne rentrerai pas ici dans la théorie ou les définitions. Je désignerai par le terme "manipulateur(trice)" les personnes dont les comportements et les attitudes sont définis par les critères décrits dans l'article de ce site. Je parlerai de manipulateurs et de victimes pour simplifier, même si dans la réalité les rôles ne sont pas toujours aussi distincts et opposés sur le mode du bien et du mal.

    Cela étant dit, je tiens à préciser que, en dehors de la personne elle-même dite manipulatrice, nous devons nous intéresser avant tout à la relation dans laquelle elle agit cette manipulation. Car ce n'est qu'en relation avec une autre personne qu'elle peut "jouer". Sans victime pas de bourreau. C'est une dyade, dans laquelle une emprise se crée et rigidifie les places de chacun.

    Le proche est souvent malgré lui en lien avec la personne manipulatrice. Le lien existe même sans contact direct, sans communication. C'est le cas des pères ou mères dont les enfants sont manipulés par l'ex-conjoint; ici le lien c'est l'enfant. Lorsque les enfants se font eux mêmes le relais de la culpabilisation et de la dévalorisation du conjoint, cela est encore plus complexe à gérer que d'avoir à le faire en direct avec le manipulateur. Le sentiment d'impuissance est d'autant plus grand. Comment lutter contre les calomnies et les mensonges lorsqu'ils sont répétés à longueur de journées dans ces petites têtes?

    Bien sûr il ne s'agit pas que des parents mais aussi des grands-parents privés de voir leurs petits-enfants. Des enfants privés de voir leur mère ou leur père aux prises avec un conjoint violent.

    Le psy lui même peut être pris dans le jeu du manipulateur . Finalement, plus le proche ou le psy est considéré comme un danger, plus il sera visé,  souvent indirectement, à travers la personne manipulée. Etre visé n'est donc pas une mauvaise chose en soi. Le tout est de garder le cap pour ne pas baisser les bras ou se faire avoir aussi, même si ce n'est pas facile, surtout à la longue. Voici donc,  non pas des conseils mais des indications pour pouvoir maintenir ce cap.

     

    1- Faire ce qui dépend de soi

              Avant toute chose, il est essentiel de comprendre que l'on ne peut faire que ce qui dépend de soi. Exemple : envoyer un sms à sa fille pour lui souhaiter un bon anniversaire, cela dépend uniquement de soi. Qu'elle le prenne bien ou mal cela ne dépend pas de soi. Que sa mère aille vérifier ses messages cela ne dépend pas de soi.

    Si cette idée est difficile à intégrer c'est qu'il est assez naturel chez nous, humains, de vouloir changer l'autre pour son bien à lui et parfois, avouons le, pour notre propre bien à nous. Mais au bout du compte notre pouvoir d'action reste limité. Cela ne dépend pas de soi que l'autre change. Comprendre cela aide à lâcher prise sur bon nombre de choses contre lesquelles nous ne pouvons strictement rien. C'est une économie d'énergie indéniable.

    Faire ce qui dépend uniquement de soi ce n'est pas tout lâcher mais recentrer ses actions pour agir de manière constructive au lieu de s'épuiser. Les points suivants vont dans ce sens.

     

    2- Ne pas couper le contact

              Au bout de plusieurs mois ou de plusieurs années de combat pour garder le contact avec son proche, le convaincre, l'inciter à porter plainte, etc., il est tentant de baisser les bras et de se dire que l'on y peut rien. Et tant pis pour lui (ou elle) s'il ne veut pas comprendre ou s'en sortir. C'est légitime surtout si à chaque fois que l'on essaye de faire quelque chose, les insultes fusent. Cela dit, il ne faut pas oublier que l'une des stratégies d'un manipulateur consiste à faire table rase des relations importantes autour de la victime. Elle se trouve au fil du temps de plus en plus isolée. Couper le lien avec elle n'est ce  pas  faire le jeu du manipulateur ?

     

    3- Ne pas critiquer l'autre

              Même s'il est plus que tentant de critiquer la personne qui fait du mal à quelqu'un que l'on aime ou que l'on veut aider, à long terme ce n'est pas efficace. Je dirai même que l'on obtient le plus souvent l'inverse que ce que l'on souhaitait au départ, à savoir que la victime réagisse. Tout dépend du stade d'emprise dans lequel elle se trouve. Au début de la relation, dans le cas d'un couple par exemple, au mieux cela n'a aucun impact, au pire cela ne fait que la pousser à défendre son compagnon. Quand l'emprise est bien installée, la victime sent que réagir en s'opposant peut la mettre en insécurité. Elle aura donc tendance à ne pas écouter ce que l'on dit même si une partie d'elle sait bien qu'il y a du vrai dans nos propos.

     

    4- Parler de soi

              Parler de ce que l'on vit, nous permet de ne pas tomber dans cet écueil de la critique de l'autre. En effet quand je parle de moi je ne parle pas contre l'autre (cf. communication non violente). L'avantage aussi est de montrer que l'on existe, et que cela soit entendu ou pas, encore une fois cela ne dépend pas de soi. Ce n'est pas parce que le manipulateur présente une forme de toute puissance que l'on doit se mettre à l'écart et cesser de penser et de ressentir des choses par rapport à ce qui se passe. Ex: "je suis triste de ne plus te voir comme avant."

    Attention, car en croyant parler de soi et de ce que l'on ressent, il se peut que l'on soit en fait en train d'essayer de trouver une autre forme de subterfuge pour convaincre la victime qu'elle est dans l'erreur. En la faisant culpabiliser par exemple : "Vraiment tu me fais de la peine quand tu fais ça ". Éviter les "tu""tu dois""tu devrais".

     

    5- Cesser de vouloir convaincre à tout prix

              Plus on essaye de convaincre, plus on a de chance d'actionner une force inverse et proportionnelle à l'énergie que l'on déploie face à cette résistance. C'est inutile et épuisant. Parfois cela amplifie même le problème.

    Énoncer une ou deux fois clairement son point de vue, ça suffit. Si la personne ne veut pas entendre inutile d'insister, il suffit d'imaginer qu'une partie d'elle a mis nos idées dans un coin de sa tête, sur l'étagère, et qu'un jour cela fera sens pour elle.

     

    6- Se rendre compte à quel point il est paralysant de vivre avec un manipulateur.

              Nous n'avons pas le même raisonnement quand on est sous emprise que quand on ne l'est pas. Il s'opère une certaine forme d'inversion du réel où tout ce qui était vrai avant peut être remis en question. Imaginez la victime comme une personne droguée. On dit bien "sous emprise de la drogue". Ici elle est sous l'emprise d'une relation toxique. La réalité change de forme et les perceptions sont différentes. Comme dans les sectes, une personne ou plusieurs pensent à la place de la victime, lui bourre le crâne d'idées fausses, empoisonne son psychisme, lui accapare toute forme de jugement critique.

    Surtout elle a un sentiment d'insécurité permanent, mais impalpable, et qui ne se nomme pas.

     

    7- Miser sur ses ressources 

              Certes elle est victime mais pas seulement. Si elle est majeure elle est aussi responsable de sa propre vie et de sa propre sécurité, on ne peut pas lui enlever ça. S'il s'agit d'un enfant, l'idée est de garder en ligne de mire toutes les ressources dont il peut avoir besoin pour éclairer son jugement, le sécuriser. Et lui faire confiance.

     

    8- Être  patient ... Et trouver son oxygène 

              Notre notion du temps et celle de la victime ne sont pas les mêmes. On ne se dégage pas d'une relation d'emprise du jour au lendemain sans qu’il y ait tout en processus en amont.

    En attendant se ressourcer est indispensable pour tenir le coup et être présent quand la victime en aura besoin. 

     

     Marguerite DIDAY


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  • Valérie a été victime d'un attentat par une bombe posée dans le métro Parisien en 1996. Durant ces années 1995-1996 un vague d'attentat a sévi à Paris, le plus connu étant celui de saint-Michel. Valérie a vécu avec ce traumatisme durant toutes ces années... en conséquence, le réseau de mémoire traumatique s'est raccroché avec d'autres souvenirs difficiles de sa vie personnelle, amplifiant les symptômes post-traumatiques. 

    Merci à Valérie pour son précieux témoignage.

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    Le 3 décembre 1996, j’ai été victime de l’attentat qui a eu lieu à la station de RER Port-Royal à Paris. Ce jour-là, ma vie a basculé.

    Celui-ci n’a jamais été revendiqué, par conséquent, je ne connaîtrai jamais les motifs de cet acte. Pour cette raison, faire le deuil me semblait impossible.

    J’ai commencé une thérapie dans les trois jours qui ont suivi l’attentat, mais celle-ci n’a pas été suffisante. Les blessures psychologiques se sont superposées à d’autres existantes. J’ai eu des traumatismes par le passé, liés à des faits d’armes. Par exemple, mon père avait tiré sur ma mère avec un fusil sous mes yeux de jeune adolescente. Lorsque j’étais enceinte de ma deuxième fille, j’ai été menacée avec un couteau.

    Ces trois évènements ont développés en moi de l’angoisse, des peurs et l’impossibilité de faire confiance. Je sentais le danger partout (à l’intérieur comme à l’extérieur de mon domicile). Je vivais parasitée par les traumatismes du passé,  paralysée par la peur de l’avenir et immobilisée par des phobies et des angoisses.

    En 2000, j’ai quitté Paris pour m’établir à Toulouse. J’ai pensé que la vie en Province serait plus douce. Mais hélas, les informations sur l’attentat du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, ont rouvert mes plaies. Puis dix jours plus tard, c’est l’explosion de l’usine AZF qui réactive complètement mes blessures. Une réinscription dans ma chair s’effectue. Je suis marquée au « fer rouge ». Mon dossier médical a été rouvert mais je n’ai pas trouvé le bon traitement.

    De 1996 à 2010, j’ai vécu en étant dédoublée. J’étais deux personnes, une avec un corps qui vivait automatiquement et l’autre, à côté de moi, qui veillait.

    En 2009, j’ai entamé une nouvelle thérapie avec une neuropsychiatre remarquable. Des problèmes cognitifs m’empêchaient de travailler correctement, les informations dont j’avais besoin n’arrivaient pas à mon cerveau. Avec l’aide de ce médecin, aujourd’hui en retraite, je suis redevenue UNE. Mais une fois réunifiée, j’ai pris conscience de ma détresse psychologique. J’ai lu beaucoup de livres. Ceux de Boris Cyrulnik m’ont permis d’avancer. Intellectuellement, je comprenais mon histoire et ses blessures, les tenants et les aboutissants, mais je restais impuissante à guérir.

    D’une certaine façon, j’étais morte, il fallait que je revienne à la vie. Cela parait simple, mais pas du tout ! J’étais paralysée par des émotions et des sensations perturbantes. C’est à ce moment, que j’ai décidé de commencer ma thérapie EMDR  avec Nicolas Desbiendras. J’ai préparé soigneusement mon entretien car je ne voulais rien oublier de mes tristes expériences. Avec mon praticien, nous étions d’accord sur le fait qu’il y avait quatre chemins à explorer.

    Lors des séances, je travaille un évènement douloureux  du passé. Nous dialoguons. Lors d’exercices oculaires, je revis la situation. Revisiter l’évènement me permet de porter un autre regard, un regard neuf sur celui-ci. C’est ainsi que je prends conscience de mes erreurs de jugement de l’époque (trop jeune, pas assez de recul, de maturité…). Durant trois ou quatre jours, ma tête est fragile, lourde. J’ai des courbatures. Je ressens le besoin de repos. Les nuits qui suivent le rendez-vous, je fais des rêves qui me permettent d’éliminer mes refoulements. Je suis étonnée d’arriver à les décoder. J’y vois des messages bienveillants de moi-même à moi-même malgré la noirceur de certains. Ainsi, mon esprit se dépollue.  Au fonds de moi, je suis heureuse car je sais que je vais guérir. Cela ne fait aucun doute. Nous validons chaque chemin.

    Aujourd’hui, les peurs irrationnelles, les phobies, les angoisses qui m’empêchaient de vivre ont disparu. « Mes ailes de papillons sont encore un peu froissées ». J’ai beaucoup à réapprendre. Je suis intimidée face à la vie. Je regagne ma liberté. J’ai pris conscience de combien j’étais prisonnière de mon histoire et de moi-même. J’ai repris confiance car dans cette méthode de soin, j’ai refait connaissance avec la bienveillance.

    EMDR est une belle et grande porte vers la libération et la guérison. Merci.


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  • Je remercie Céline de  m'avoir confié son témoignage.
    Céline a été témoin d'une scène traumatique.

     

    J'ai subi plusieurs traumatismes dans la vie; enfant unique, une enfance dans une atmosphère de violence et un manque d'intérêt et d'affection de la part de ma mère, le divorce difficile de mes parents. Puis vint la maladie : un cancer alors que ma fille (3ème enfant) n'avait que 2 ans et l'abandon de ma mère dans cette période difficile. 

    Après une thérapie brève, je pensais aller bien. Mais en 2007, mon fils ainé est décédé à l'âge de 26 ans dans un accident d' avion... Sidération, souffrance, dépression; ma mère a encore été absente pour me soutenir, ne pensant qu' à elle même comme toujours. J'ai recommencé alors une thérapie mais insuffisante, la dépression m'a menée chez le psychiatre. Nos douleurs respectives nous avaient un peu éloignés, mon mari et moi, mais nous nous comprenions toujours. Au bout de 5 longues années,  je pensais avoir retrouver l'envie de vivre. Mes 2 autres enfants allaient bien et je me raccrochais à cela. 

    Mais cet été, nouveau choc; je me suis retrouvée être témoin de violences sexuelles sur ma fille par son ami à notre domicile. Nouvelle sidération comme après le décès de mon fils. je ne comprenais plus rien, comment elle en était arrivée là ? J' étais perdue et anéantie, n' osant parlé de ce que j'avais vu. J'avais honte de moi. Elle a rompu avec notre aide et m'a beaucoup raconté sur sa relation et la violence qu' elle avait subie. J'ai emmagasiné tout cà en moi, en maman " aidante ", à l'écoute de ma fille. Les images dans ma tête et les détails qu'elle m'avait donnés s'entrechoquaient dans mon esprit et m'obsédaient. Puis un jour, subitement, elle m'a écartée, rejetée.

    A nouveau, j'ai sombré. 

    C'est là qu'une amie psychologue clinicienne m'a donné les coordonnées de Nicolas Desbiendras en me conseillant très fortement l' EMDR. Un premier rendez-vous d'entretien, pour faire connaissance et me rencontrer. J'en suis sortie en confiance et sachant comment le traitement allait se dérouler. Ensuite, vinrent les séances d' EMDR. J'ai eu un peu de mal à lâcher prise au début, mais c'est venu assez vite dès la première fois. Cela m'a paru incroyable comment, lors d'une séance, la souffrance remonte jusqu'à faire très très mal pour ensuite redescendre et s'apaiser. Après chacune, je repartais allégée, soulagée d'un poids.

    5 séances plus tard, je suis en accord avec moi même, je me suis réglée, grâce aux bons soins de Nicolas Desbiendras, ce traumatisme lié à ma fille. Je conseille à toute personne ayant une ou des douleurs profondes anciennes ou récentes de se tourner vers ce traitement. Et d'ailleurs, personnellement, je vais continuer pour adoucir des plaies plus anciennes encore un peu quelquefois à fleur de peau.


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    EMDR: la thérapie qui chasse les démons

     

    EMDR est l’acronyme de “Eye Movement desensitization and reprocessing”. En français: désensibilisation et retraitement par le mouvement des yeux. Cette méthode thérapeutique a depuis quelques années révolutionné la conception et la pratique de la psychothérapie grâce à sa rapidité et son efficacité. L’EMDR a tout d’abord été utilisée pour effacer des chocs post traumatiques. Mais aujourd’hui, on l’utilise pour traiter toutes sortes de traumatismes psychiques, comme les abus sexuels, les phobies, les dépressions.

    Vidéo du reportage :

     

    http://www.rts.ch/video/emissions/36-9/4304857-emdr-la-therapie-qui-chasse-les-demons.html

     

     

     


  • Jean a subi une intervention chirurgicale, il a été curarisé mais non anesthésié, cela signifie qu'il ne pouvait pas bouger (effet du curare) mais était conscient et pouvait  entendre et ressentir ce qu'on lui faisait. Jean a choisi, de lui même, de poster son témoignage sur mon site sans modifier son nom. C'est donc en respectant sa volonté que je laisse le témoignage tel quel (posté initialement par lui dans la section supervision EMDR). La thérapie s'est déroulée presque deux ans après l'opération chirurgicale, il a donc vécu plus d'un an et demi avec des symptômes post-traumatiques majeurs (score de 65 à l'IES-R [23-22-20]). La thérapie s'est déroulée sur un mois à raison d'une séance par semaine. 

    Témoignage de Jean :

    Suite à une intervention chirurgicale qui c'est très mal passée, (curarisé mais 

    pas endormi, faute d'anesthésie).

    Par conséquent, j'ai donc subi un traumatisme très important avec une dépression sévère, des insomnies, des cauchemars suivi d'un traitement d'anxiolytiques depuis presque deux ans sans pouvoir m'en séparer, ni me soigner.

    Un jour, j'ai appris par mon médecin expert, qu'il existait une thérapie EMDR qui pourrai m'aider.

    Donc c'est pour cela que j'ai pris rdv avec le Docteur Nicolas Desbiendras.

    Celui-ci a réussi en quelques séances à me supprimer le traitement d'anxiolytiques, les cauchemars ainsi qu'a me permettre de retrouver le sommeil.

    A ce jour, je me sens bien.

    Je remercie le Dr Nicolas Desbiendras qui m'a guéri de ce traumatisme.

    De plus, je recommande le EMDR pour tout traumatisme.

     


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