•  

     Delphine a vécu un deuil traumatique il y a quatre ans. La thérapie a durée environ 6 mois. Je la remercie pour son témoignage.

     

                Tout a commencé par le décès inattendu et dramatique de ma mère tuée par mon père il y a quatre ans. Deux ans plus tard le même jour, mon oncle s'est suicidé à la suite du décès de ma mère ainsi que d'autres problèmes personnels qu'il pouvait avoir. je n'avais que 16 ans et toute cette histoire m'a complètement déboussolée. J'ai eu l'impression de perdre la tête, le choc émotionnel m'a fait perdre une partie importante de ma mémoire. Je faisais régulièrement des crises d'angoisses, je n'arrivais pas à me concentrer sur les cours. J'ai souvent essayé de commencer une thérapie mais il était trop difficile pour moi d'en parler, puis je n'en n'avais pas particulièrement envie, je voulais mettre cette histoire derrière moi. Malheureusement ce n'est pas si simple. Pendant deux ans j'ai essayé de me focaliser sur mes études mais cela n'a pas marché, et j'ai fais une dépression. Je ne pouvais plus continuer comme ça. J'ai entendu parler de l'EMDR et j'ai décidé de prendre rendez-vous avec Mr Desbiendras pour en savoir plus. Après le premier entretien j'étais assez sceptique. Néanmoins le courant est bien passé de mon côté et il a su me mettre en confiance. 

    Après les deux/trois premières séances d'EMDR, je n'étais toujours pas convaincue, je ne comprenais pas trop ce que je devais faire. Pendant quatre ans j'ai fait tout pour mettre le traumatisme de côté ça a donc été très difficile pour moi de me "laisser aller" et lâcher prise pour revivre tout ce que j'ai pu ressentir pendant ces années.

     

    Petits à petits certains problèmes commençaient à s'effacer et le poids que j'avais en moi constamment a totalement disparu. 

    L'une des progressions les plus flagrantes fut le fait que je n'avais pas dit au revoir à ma mère et que cela m'était insupportable, mais après seulement une séance ce sentiment avait disparu. 

    J'ai trouvé que l'EMDR était assez difficile au début, beaucoup de mal de tête pour ma part et beaucoup de fatigue . Mais je conseille vraiment cette forme de thérapie aux personnes ayant vécu un traumatisme. Les progrès seront visibles au bout des premières séances. 

    Je remercie Mr Desbiendras pour sa patience et sa gentillesse.

     

     


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  • Valérie a été victime d'un attentat par une bombe posée dans le métro Parisien en 1996. Durant ces années 1995-1996 un vague d'attentat a sévi à Paris, le plus connu étant celui de saint-Michel. Valérie a vécu avec ce traumatisme durant toutes ces années... en conséquence, le réseau de mémoire traumatique s'est raccroché avec d'autres souvenirs difficiles de sa vie personnelle, amplifiant les symptômes post-traumatiques. 

    Merci à Valérie pour son précieux témoignage.

    _____________________

    Le 3 décembre 1996, j’ai été victime de l’attentat qui a eu lieu à la station de RER Port-Royal à Paris. Ce jour-là, ma vie a basculé.

    Celui-ci n’a jamais été revendiqué, par conséquent, je ne connaîtrai jamais les motifs de cet acte. Pour cette raison, faire le deuil me semblait impossible.

    J’ai commencé une thérapie dans les trois jours qui ont suivi l’attentat, mais celle-ci n’a pas été suffisante. Les blessures psychologiques se sont superposées à d’autres existantes. J’ai eu des traumatismes par le passé, liés à des faits d’armes. Par exemple, mon père avait tiré sur ma mère avec un fusil sous mes yeux de jeune adolescente. Lorsque j’étais enceinte de ma deuxième fille, j’ai été menacée avec un couteau.

    Ces trois évènements ont développés en moi de l’angoisse, des peurs et l’impossibilité de faire confiance. Je sentais le danger partout (à l’intérieur comme à l’extérieur de mon domicile). Je vivais parasitée par les traumatismes du passé,  paralysée par la peur de l’avenir et immobilisée par des phobies et des angoisses.

    En 2000, j’ai quitté Paris pour m’établir à Toulouse. J’ai pensé que la vie en Province serait plus douce. Mais hélas, les informations sur l’attentat du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, ont rouvert mes plaies. Puis dix jours plus tard, c’est l’explosion de l’usine AZF qui réactive complètement mes blessures. Une réinscription dans ma chair s’effectue. Je suis marquée au « fer rouge ». Mon dossier médical a été rouvert mais je n’ai pas trouvé le bon traitement.

    De 1996 à 2010, j’ai vécu en étant dédoublée. J’étais deux personnes, une avec un corps qui vivait automatiquement et l’autre, à côté de moi, qui veillait.

    En 2009, j’ai entamé une nouvelle thérapie avec une neuropsychiatre remarquable. Des problèmes cognitifs m’empêchaient de travailler correctement, les informations dont j’avais besoin n’arrivaient pas à mon cerveau. Avec l’aide de ce médecin, aujourd’hui en retraite, je suis redevenue UNE. Mais une fois réunifiée, j’ai pris conscience de ma détresse psychologique. J’ai lu beaucoup de livres. Ceux de Boris Cyrulnik m’ont permis d’avancer. Intellectuellement, je comprenais mon histoire et ses blessures, les tenants et les aboutissants, mais je restais impuissante à guérir.

    D’une certaine façon, j’étais morte, il fallait que je revienne à la vie. Cela parait simple, mais pas du tout ! J’étais paralysée par des émotions et des sensations perturbantes. C’est à ce moment, que j’ai décidé de commencer ma thérapie EMDR  avec Nicolas Desbiendras. J’ai préparé soigneusement mon entretien car je ne voulais rien oublier de mes tristes expériences. Avec mon praticien, nous étions d’accord sur le fait qu’il y avait quatre chemins à explorer.

    Lors des séances, je travaille un évènement douloureux  du passé. Nous dialoguons. Lors d’exercices oculaires, je revis la situation. Revisiter l’évènement me permet de porter un autre regard, un regard neuf sur celui-ci. C’est ainsi que je prends conscience de mes erreurs de jugement de l’époque (trop jeune, pas assez de recul, de maturité…). Durant trois ou quatre jours, ma tête est fragile, lourde. J’ai des courbatures. Je ressens le besoin de repos. Les nuits qui suivent le rendez-vous, je fais des rêves qui me permettent d’éliminer mes refoulements. Je suis étonnée d’arriver à les décoder. J’y vois des messages bienveillants de moi-même à moi-même malgré la noirceur de certains. Ainsi, mon esprit se dépollue.  Au fonds de moi, je suis heureuse car je sais que je vais guérir. Cela ne fait aucun doute. Nous validons chaque chemin.

    Aujourd’hui, les peurs irrationnelles, les phobies, les angoisses qui m’empêchaient de vivre ont disparu. « Mes ailes de papillons sont encore un peu froissées ». J’ai beaucoup à réapprendre. Je suis intimidée face à la vie. Je regagne ma liberté. J’ai pris conscience de combien j’étais prisonnière de mon histoire et de moi-même. J’ai repris confiance car dans cette méthode de soin, j’ai refait connaissance avec la bienveillance.

    EMDR est une belle et grande porte vers la libération et la guérison. Merci.


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  • Je remercie Céline de  m'avoir confié son témoignage.
    Céline a été témoin d'une scène traumatique.

     

    J'ai subi plusieurs traumatismes dans la vie; enfant unique, une enfance dans une atmosphère de violence et un manque d'intérêt et d'affection de la part de ma mère, le divorce difficile de mes parents. Puis vint la maladie : un cancer alors que ma fille (3ème enfant) n'avait que 2 ans et l'abandon de ma mère dans cette période difficile. 

    Après une thérapie brève, je pensais aller bien. Mais en 2007, mon fils ainé est décédé à l'âge de 26 ans dans un accident d' avion... Sidération, souffrance, dépression; ma mère a encore été absente pour me soutenir, ne pensant qu' à elle même comme toujours. J'ai recommencé alors une thérapie mais insuffisante, la dépression m'a menée chez le psychiatre. Nos douleurs respectives nous avaient un peu éloignés, mon mari et moi, mais nous nous comprenions toujours. Au bout de 5 longues années,  je pensais avoir retrouver l'envie de vivre. Mes 2 autres enfants allaient bien et je me raccrochais à cela. 

    Mais cet été, nouveau choc; je me suis retrouvée être témoin de violences sexuelles sur ma fille par son ami à notre domicile. Nouvelle sidération comme après le décès de mon fils. je ne comprenais plus rien, comment elle en était arrivée là ? J' étais perdue et anéantie, n' osant parlé de ce que j'avais vu. J'avais honte de moi. Elle a rompu avec notre aide et m'a beaucoup raconté sur sa relation et la violence qu' elle avait subie. J'ai emmagasiné tout cà en moi, en maman " aidante ", à l'écoute de ma fille. Les images dans ma tête et les détails qu'elle m'avait donnés s'entrechoquaient dans mon esprit et m'obsédaient. Puis un jour, subitement, elle m'a écartée, rejetée.

    A nouveau, j'ai sombré. 

    C'est là qu'une amie psychologue clinicienne m'a donné les coordonnées de Nicolas Desbiendras en me conseillant très fortement l' EMDR. Un premier rendez-vous d'entretien, pour faire connaissance et me rencontrer. J'en suis sortie en confiance et sachant comment le traitement allait se dérouler. Ensuite, vinrent les séances d' EMDR. J'ai eu un peu de mal à lâcher prise au début, mais c'est venu assez vite dès la première fois. Cela m'a paru incroyable comment, lors d'une séance, la souffrance remonte jusqu'à faire très très mal pour ensuite redescendre et s'apaiser. Après chacune, je repartais allégée, soulagée d'un poids.

    5 séances plus tard, je suis en accord avec moi même, je me suis réglée, grâce aux bons soins de Nicolas Desbiendras, ce traumatisme lié à ma fille. Je conseille à toute personne ayant une ou des douleurs profondes anciennes ou récentes de se tourner vers ce traitement. Et d'ailleurs, personnellement, je vais continuer pour adoucir des plaies plus anciennes encore un peu quelquefois à fleur de peau.


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  • Jean a subi une intervention chirurgicale, il a été curarisé mais non anesthésié, cela signifie qu'il ne pouvait pas bouger (effet du curare) mais était conscient et pouvait  entendre et ressentir ce qu'on lui faisait. Jean a choisi, de lui même, de poster son témoignage sur mon site sans modifier son nom. C'est donc en respectant sa volonté que je laisse le témoignage tel quel (posté initialement par lui dans la section supervision EMDR). La thérapie s'est déroulée presque deux ans après l'opération chirurgicale, il a donc vécu plus d'un an et demi avec des symptômes post-traumatiques majeurs (score de 65 à l'IES-R [23-22-20]). La thérapie s'est déroulée sur un mois à raison d'une séance par semaine. 

    Témoignage de Jean :

    Suite à une intervention chirurgicale qui c'est très mal passée, (curarisé mais 

    pas endormi, faute d'anesthésie).

    Par conséquent, j'ai donc subi un traumatisme très important avec une dépression sévère, des insomnies, des cauchemars suivi d'un traitement d'anxiolytiques depuis presque deux ans sans pouvoir m'en séparer, ni me soigner.

    Un jour, j'ai appris par mon médecin expert, qu'il existait une thérapie EMDR qui pourrai m'aider.

    Donc c'est pour cela que j'ai pris rdv avec le Docteur Nicolas Desbiendras.

    Celui-ci a réussi en quelques séances à me supprimer le traitement d'anxiolytiques, les cauchemars ainsi qu'a me permettre de retrouver le sommeil.

    A ce jour, je me sens bien.

    Je remercie le Dr Nicolas Desbiendras qui m'a guéri de ce traumatisme.

    De plus, je recommande le EMDR pour tout traumatisme.

     


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  • Ludivine vient consulter pour une phobie situationnelle. Elle ne peut plus prendre la voiture seule et fait des crises d'angoisses, elle a peur, se sent en danger et a besoin constamment de son mari avec elle pour qu'elle puisse conduire. Depuis le début de la phobie elle ne peut plus aller faire les courses seule, elle a du arrêter d'aller à sa chorale, et elle ne peut plus faire de nombreuses autres activités qu'elle aimait.

    Voici son témoignage:

     

    Par hasard, voir à la TV un court reportage sur l'EMDR fut pour moi un déclic.
    Assister à une conférence publique peu de temps après le déclic se transforme en espoir.
    Dès ma première séance de thérapie quelque chose change. Je me sens mieux et surtout je ne ressens plus le besoin de prendre mon homéopathie.
    Au fur et à mesure des séances le bonheur retrouvé et peu à peu la joie de pouvoir conduire seule à nouveau.
    Après le déclic et l'espoir ce tunnel sans fin est derrière moi.
    Merci à vous, mr Desbiendras, merci mille fois.

     

     

     


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